Il n’a suffit que moins de 48 heures pour que des réactions tombent à propos de la modification de la constitution souhaitée par Noël Tshiani.
Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2018 a, dans une tribune publiée, émis le vœu de voir être introduit dans la constitution un verrou à l’accès à la fonction de Président de la République. Pour lui, cette haute fonction doit impérativement être réservée aux congolais et congolaises nés des pères et mères congolais.

Une approche qui souffre d’enregistrer des partisans, à l’exemple de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza.

“C’est une supputation,une surenchère”. Ces mots de Gabriel Kyungu Wa kumwanza sonnent comme une mise en garde et un mea culpa de ses multiples interventions au sujet de l’identité congolaise à l’époque.

” S’il y a quelqu’un qui ne trouve pas d’inconvénients qu’un congolais puisse avoir plusieurs nationalités, c’est Félix. Je m’engage”, a déclaré Kyungu.

Par une phrase laconique, longue de dix secondes , Gabriel KYUNGU wa kumwanza a pour la première fois depuis son départ de la MP dirigé à l’époque par Joseph Kabila, alors président, reconnu l’identité et la double nationalité pour tous sans hésitation.

Cet ancien et ex- fervent défenseur de l’identité katangaise de triste mémoire , se voit dans la logique de fédérer,en tant que patriarche.

“ Félix Tshisekedi n’a l’intention d’exclure personne à la prochaine présidentielle, il ne le fera pour quiconque”, renchérit Kyungu.

Cette réponse à la tribune de Noël Tshiani tombe à pic car à ce jour les ambitions pour 2023 se font déjà fait sentir dans le chef de politiciens. D’où, selon quelques analystes, le danger que voit KYUNGU d’assister à la mise en écart de l’un de ses proches, en la personne de Moïse Katumbi à la présidence de 2023.