Ce mardi, le Palais du peuple est le théâtre d’une plénière tendue concernant l’investiture du nouveau gouvernement. Les débats sont marqués par des perturbations, mettant en lumière les tensions politiques qui règnent au sein de l’Assemblée nationale.
Tout commence avec ce débordement des militants, bien identifiés, avec calicots et banderoles, venus de camp Luka dans la commune de Ngaliema, membres du parti politique CDR de Christophe Mboso qui ont forcé la barrière pour pénétrer dans l’hémicycle.
Informé de toutes ces bousculades, Vital Kamerhe est sorti de son bureau pour calmer les esprits des uns et des autres.
Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a exprimé sa fermeté face aux perturbations, allant jusqu’à menacer Christophe Mboso, 2er vice-président, en déclarant : “Demandez à vos militants de se calmer. Sinon, je vais vous demander de monter là-haut pour les calmer.”

Le deuxième incident qui sera mal perçu dans le camp Kamerhe, est l’entrée tardive de Christophe Mboso au palais du peuple, sous les applaudissements frénétiques de quelques députés et militants, alors que les autres membres du bureau étaient déjà sur le point de s’installer et débuter la plénière. A ce stade, une cohabitation semble être difficile entre les deux hommes car ces signaux avant-coureurs le prouvent à suffisance.

Malgré ces défis, la séance plénière a commencé, mais dans un climat de forte tension. Les plénières sont souvent le théâtre de démonstrations de force politique, et cette journée n’a pas fait exception, avec Kamerhe menaçant d’expulser les militants perturbateurs pour garantir le bon déroulement des débats.