Le cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Peter Kazadi, a réagi sur le réseau X aux nombreuses critiques suscitées par le discours du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo prononcé le 9 octobre à Bruxelles, lors du Global Gateway Forum.

Alors que plusieurs opposants ont interprété cette intervention comme un « aveu de faiblesse » ou une « main tendue au Rwanda », Peter Kazadi a tenu à rétablir, selon lui, la portée réelle de ce message présidentiel.

« La main tendue de FATSHI n’est pas celle d’un vaincu, mais celle d’un stratège qui fait de la paix une arme politique au service de la souveraineté congolaise », a-t-il écrit, soulignant que le Chef de l’État a choisi la voie de la raison et de la diplomatie pour défendre les intérêts du Congo.

Pour le cadre de l’UDPS, le discours du Président Tshisekedi traduit « la maturité politique, la lucidité stratégique et la vision diplomatique » d’un dirigeant déterminé à restaurer la paix sans compromettre la dignité nationale.

« Les faibles cèdent à la colère ; les forts dominent leurs passions », a ajouté Peter Kazadi, estimant que la démarche du Président relève d’un leadership responsable, fondé sur la maîtrise politique et la recherche d’une paix durable.

Selon lui, cette posture s’inscrit dans la continuité de la tradition congolaise de paix et de bon voisinage, consacrée par la Charte de l’Union africaine. À travers son intervention, Félix Tshisekedi n’a pas parlé uniquement au Rwanda, mais au monde entier, plaçant la RDC « au centre des préoccupations internationales » et rappelant que la stabilité régionale passe par la justice, le respect mutuel et la coopération sincère.

Peter Kazadi considère ainsi que ce discours constitue une offensive diplomatique maîtrisée, réaffirmant le rôle de la RDC comme acteur de stabilité régionale et pilier d’une Afrique responsable.

Pour lui, le Chef de l’État congolais a démontré qu’« il est possible d’être ferme sans être agressif, fort sans être provocateur ». En défendant la souveraineté nationale tout en prônant le dialogue, Félix Tshisekedi incarne, selon Kazadi, « la diplomatie moderne », fondée sur la persuasion, la stratégie et la responsabilité d’État.

« Le discours de FATSHI à Bruxelles n’est ni recul ni faiblesse. Il est une vision, une stratégie et un courage d’État », a conclu Peter Kazadi, saluant la capacité du Président à « faire primer l’intelligence politique sur la démagogie ».