Dans un discours prononcé à Lubumbashi, Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, a suscité de vives réactions, notamment celle de l’opposant Claudel Lubaya. Ce dernier a exprimé des critiques sévères à l’encontre du chef de l’État, le qualifiant de “président aux abois” et d'”affaibli par l’ivresse d’un pouvoir illégitime”.

Lubaya a noté que Tshisekedi, dans ses efforts pour convaincre, a déçu une grande partie de la population congolaise. Il a souligné l’incapacité du président à interpréter correctement la Constitution, en particulier l’Article 217, ce qui, selon lui, démontre une méconnaissance alarmante des principes fondamentaux qui régissent le pays.

L’opposant a également mis en avant que Tshisekedi représente désormais un problème pour la nation, en tant que source d’instabilité et facteur aggravant de la fragmentation du pays. Il a déclaré : “De lui, la Nation n’a plus rien à attendre”, soulignant que les promesses électorales du président sont désormais ignorées.

Face à cette situation, Lubaya a appelé les “forces vives” de la RDC à prendre conscience de la gravité du danger que représente le discours et les ambitions politiques de Tshisekedi. Il a exhorté à se rassembler autour des articles 64 et 220 de la Constitution pour faire face aux “fantasmes politiques” du président.

Cette réaction témoigne d’un climat politique tendu en RDC, où les inquiétudes concernant la stabilité et l’avenir démocratique du pays continuent de croître.