Deux lions ont été abattus lors d’une perquisition, dimanche 21 mars, dans la ferme privée de Benjhin appartenant à l’ancien patron de la PNC. Une ferme située à une quarantaine de kilomètres du centre-ville de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

selon une certaine source, plusieurs jeeps avec à leur bord des Gardes Républicains (GR) ont mené cette opération, dans le cadre d’une enquête contre ce haut officier des forces armées de la RDC.

A en croire la même source , le bilan de l’opération fait état d’aucune arme trouvée, véhicules et autres biens personnels emportés et deux lions abattus. Pourquoi ? difficile de répondre, avec exactitude, à cette question. Mais, certaines sources évoquent le fait que ces animaux représentaient une menace. D’aucun ne se cesse de se demander comment un animal en cage représenteraient une menace ?

Une espèce protégée

En RDC, le lion fait partie de quelque 5 800 espèces animales protégées, du fait de la gravité du risque de son extinction. Dans le monde, approximativement, 16 500 à 30 000 lions vivent encore en liberté. L’ICCN indique que le nombre de lions a diminué dans le monde entier au cours des vingt dernières années de 30 à 50 %. Les raisons de ce recul ne sont pas complètement connues. On suppose que la réduction du gibier chassé par le lion, les conflits entre l’homme et le lion et la dégradation de son habitat sont les principales raisons de la diminution des populations de lions. À travers l’Afrique, le lion a disparu sur plus de 80 % de son ancien territoire. Le lion africain est considéré comme « vulnérable » sur la liste rouge des espèces menacées de l’ICCN, en raison de la baisse constante de l’effectif de cette espèce.

Les nouvelles stratégies de protection du lion visent à renforcer les chances d’une coexistence pacifique à l’avenir entre les lions et les hommes : une exploitation des terres intégrée avec la faune, une réduction des conflits entre l’homme et le lion et la prévention du commerce illégal du lion et de ses produits dérivés. L’avenir de ces « gros chats » semble déjà sur une meilleure voie dans quelques grandes réserves de l’Afrique du Sud et de l’Est.

PM