Dans ses échanges avant l’ouverture de la session ce 17 mars 2022 avec les élus du peuple de retour des vacances parlementaires, Christophe Mboso les a invités à travailler pour le bien-être social des Congolais :

« le débat politique tel qu’il est mené est loin d’aborder les préoccupations des Congolais, car les congolais attendent de leurs élus l’examen et l’adoption des lois et le contrôle parlementaire sur des sujets qui ont un impact réel sur leur vécu quotidien, leur sécurité et leur social », a-t-il dit.

Et d’ajouter : « en effet, nos compatriotes dont la grande majorité est encore confrontée aux besoins existentiels, se préoccupent plus des problèmes liés à la santé, à l’éducation, à la sécurité, à la qualité des infrastructures de base, à la sécurité alimentaire, à l’accès à l’eau potable et à l’électricité, au respect des droits humains et à la corruption », a épinglé avec justesse le speaker de la chambre basse du parlement.

Par ailleurs, la session ordinaire de mars aura un agenda législatif très chargé au regard de nombreux projets et propositions de loi déposés au bureau de l’Assemblée nationale, déjà déclarés recevables et en cours d’examen en commissions ou en état d’être programmés en plénière pour débat général.

Notons qu’en attendant l’adoption par la conférence des présidents du projet de calendrier de la session, Christophe Mboso a rappelé qu’au cours des sessions ordinaires de mars et septembre 2021, l’assemblée avait jugé recevables et envoyés aux commissions compétentes pour examen approfondi les projets et propositions de loi destinés à l’amélioration de la gouvernance économique, social, territorial, du climat des affaires et de la situation des droits de l’Homme en RDC. Il s’agit, entre autres, de la proposition de loi modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénal en vue du renforcement des dispositifs de lutte contre la corruption, celle portant régime spécial de sécurité sociale des agents publics de l’Etat, celle relative à l’aménagement du territoire.

Au nombre des priorités de la session parlementaire de mars, Mboso entend aussi soumettre à l’appréciation des députés nationaux, entre autres, la poursuite de la réforme électorale, de la sécurité alimentaire, de la protection et de la promotion des droits de l’Homme, des libertés publiques, de l’amélioration de la gouvernance du climat des affaires ainsi que la lutte contre la corruption.