Les agents et cadres de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), sollicitent l’implication du Président de la République dans l’application du barème salarial fixé par la loi des finances exercice 2025.
Dans une déclaration faite jeudi au siège de cette agence à Kinshasa, ces derniers dénoncent une inertie qui, selon eux, contredit les engagements sociaux du Chef de l’État et compromet gravement la motivation du personnel.
«C’est le Chef de l’État qui est en train de militer pour l’amélioration des conditions sociales des Congolais. C’est lui qui a donné des instructions au Gouvernement de travailler pour l’amélioration des salaires des fonctionnaires et des agents publics. C’est sous impulsion du Chef de l’État que le vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique a tenu des assises qui ont permis de mettre à jour le SMIG », a déclaré Danny N’sale, président de la Délégation syndicale de l’ACP.
« Je ne comprendrai pas, je n’accepterai pas que le Chef de l’État laisse tranquille des gens qui se décident de mettre en danger la vie des agents publics et de leurs dépendants. Bloquer les salaires des gens, c’est mettre en danger leur vie. Parce que ce que nous recevons est déjà dérisoire », a-t-il ajouté.
Les agents et cadres de l’ACP annoncent le lancement dès ce vendredi, des actions pour contraindre la direction de la paie du ministère de Budget à libérer ce barème au bénéfice du personnel de ce média public.
« Comme vous le savez, en fait, descendre dans la rue produit énormément de conséquences. Alors, nous, nous allons être dans la rue jusqu’à ce que la solution soit trouvée. Et donc, on descendra dans la rue demain. On ne va pas rentrer chez nous, on va sortir avec nos enfants, avec nos femmes, avec nos maris dans la rue afin que la solution soit trouvée. » a déclaré Regulis N’Kabu, vice-président de la Délégation syndicale de l’ACP.
Cette démarche traduit un appel clair à l’autorité présidentielle pour faire respecter la législation et garantir la justice sociale dans un secteur public stratégique pour l’information nationale.
Cephas Kabamba



