La ville de Kinshasa se retrouve dans une situation préoccupante, selon Patricien Gongo, ministre provincial de la Santé. Lors d’une déclaration récente, il a souligné que « la ville de Kinshasa est en danger. Cette maladie a une évolution fulgurante. » “Les chiffres sont alarmants : hier, le nombre de cas suspects s’élevait à 81, avec 20 cas confirmés et 2 décès. Aujourd’hui, ces statistiques ont considérablement changé, atteignant 111 cas suspects et 21 cas confirmés, tout en maintenant le bilan des décès à 2”, a-t-il déclaré.

Le ministre provincial a exhorté la population à la vigilance face à cette évolution rapide de l’épidémie de Mpox. “L’évolution de l’épidémie est fulgurante, faisons attention pour ne pas être surpris”, a-t-il ajouté.

Cette situation met en lumière l’urgence d’une réponse rapide et efficace pour endiguer la propagation de cette maladie virale. Les autorités sanitaires sont appelées à intensifier les efforts de sensibilisation et de prévention afin de protéger la population.

Depuis le début de l’année, un total de 548 décès liés à la variole du singe ont été enregistrés à l’échelle nationale, avec 15 664 cas potentiels répertoriés. Les symptômes initiaux du Mpox incluent la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue intense, et l’apparition d’éruptions cutanées étendues. La transmission se fait principalement par contact direct avec une personne infectée, via des lésions cutanées ou muqueuses internes comme la bouche, la région génitale et anale, ainsi que par voie sexuelle.

La RDC a élaboré un plan de 49 millions de dollars pour la riposte contre le Mpox.