Devant la presse, le 2è vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara a brossé la situation actuelle de la centrale électorale en cette période de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Répondant à la question sur les affirmations de l’ancien président de la CENI sur un prétendu accord politique lors de la présidentielle de 2018, Didi Manara invite ce dernier à s’expliquer en profondeur sur ses allégations.

“ Nangaa doit expliquer au peuple congolais comment le pays a évité un bain de sang par un accord politique en 2018”, a déclaré ce membre du bureau Kadima.

Pour cet ancien membre du Front Commun pour le Congo (FCC), Corneille Nangaa n’a pas tenu au respect d’éthique et de la déontologie.

Déterminé à en finir avec l’ancien président de la CENI, Didi Manara clache copieusement ce dernier.

“ Nangaa ne peut en aucun cas se comparer à Denis Kadima. Kadima est un expert électoral connu sur l’échiquier national et international. Par contre la désignation de Corneille Nangaa a été faite dans l’opacité totale. Il n’est pas le produit d’une compétition et ne peut pas prétendre être le meilleur. Nous savons tous comment il a été placé à la tête de la CENI”, déclare Didi Manara avant d’ajouter: “ Il a laissé l’immeuble abritant le siège national dans un état de délabrement très avancé avec des installations sanitaires dégradantes. Par contre Denis Kadima a acquis cet immeuble et a initié les travaux de réhabilitation. Kadima a aussi apuré les 9 mois de salaire impayés et a réajusté à la hausse les salaires des agents de 40 à 100%. Nangaa ne peut pas s’ériger en donneur de leçons. Désormais nous allons répliquer”.

Signalons tout de même que certains congolais comptent saisir les instances judiciaires afin que l’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa, puisse s’expliquer sur ce fameux  prétendu accord politique.

Sur Télé 50, l’ancien président de la CENI a éclairé ses propos et précisé que l’accord dont il parlait était « un accord de gouvernance » entre le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et le Cap pour le changement (Cash) de Félix Tshisekedi pour la composition d’un gouvernement qu’avait dirigé Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

PKTK