Nehemie Mwilanya, dernier directeur de cabinet de l’ancien Président de la République Joseph Kabila, a récemment exprimé des préoccupations majeures concernant la situation politique actuelle en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration marquée par un ton martial, Mwilanya a mis en garde contre les risques d’un défi lancé à un peuple profondément attaché à son contrat social et désireux d’alternance.

Mwilanya a souligné que la RDC demeure un pays fragile, où des tensions politiques pourraient compromettre les avancées réalisées au fil des ans. « Lancer un défi à un peuple qui aspire à l’alternance est une grosse erreur d’appréciation », a-t-il déclaré. Ces propos interviennent à un moment où le pays fait face à des défis politiques et sociaux importants, exacerbés par des tensions internes et des exigences croissantes pour une gouvernance plus responsable.

L’ancien directeur du Président Kabila a également insisté sur la nécessité de préserver les acquis du pays. « Ne détruisons pas ce que nous avons bâti patiemment », a-t-il averti, soulignant l’importance de la stabilité et du dialogue dans la construction d’un avenir meilleur pour la RDC.

Mwilanya a également évoqué la question des standards dans la gouvernance, affirmant qu’il ne devrait pas y avoir de « double standard » dans l’application des lois et des principes démocratiques. Cette déclaration résonne particulièrement dans le contexte actuel, où les appels à la justice et à l’équité se font de plus en plus entendre dans la société congolaise.

La mise en garde de Nehemie Mwilanya est un appel à la réflexion pour tous les Congolais et leurs dirigeants. L’avenir du pays dépend de la capacité de chacun à travailler ensemble dans un esprit de dialogue et de respect mutuel.