Dans un point de presse tenue ce jeudi 12 janvier 2023 dans la ville de Goma dans le Nord-Kivu, les mouvements citoyens de ce coin du pays dont Véranda Mutshanga, Lucha et tant d’autres, ont tenu à attirer l’attention de la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) au sujet de la détérioration de la situation sécuritaire dans cette partie du pays.

Ces mouvements citoyens se plaignent du laxisme de cette force sur terrain et l’invite à lancer des opérations offensives afin de récupérer les parties occupées par les rebelles.

“ Jusqu’à présent, nous ne savons pas à quoi sert cette force de l’EAC, alors qu’elle avait été appelée pour appuyer les forces armées de la RDC dans la lutte contre l’agression rwandaise sous couvert du M23, mais sur le terrain, il n’y a aucune opération militaire qui est déjà lancée ”, regrettent ces mouvements citoyens.
Et de poursuivre : “ Cela fait actuellement trois mois, leurs comportements restent à désirer par la population, ils roulent comme des touristes dans la ville de Goma, ce qui indigne la population pendant que les terroristes du M23 continuent de progresser et conquérir des villages et localités de la province du Nord-Kivu, notamment dans le territoire de Rutshuru et menace de déborder dans le territoire de Masisi ”.

A noter que la population riveraine soupçonne un complot déjà planifié entre le mouvement du 23 mai et la force de l’EAC. Une position qui tire sa source du fait que le M23, lors des deux cérémonies de remise du groupement de Kibumba et du camp militaire de Rumangabo, avait insiste auprès de l’EAC de ne pas voir les FARDC s’installer dans ces deux communes. Mot d’ordre du reste respecter par la force de l’EAC. Ces mouvements citoyens préviennent la force militaires de l’EAC de l’organisation des nouvelles manifestations au cas où elle ne faisait rien jusqu’au 18 janvier 2023.

PKTK