Le manque de coordination dans plusieurs opérations menées à ce jour par les forces armées de la République Démocratique du Congo dans la lutte contre les forces négatives, fait l’objet de beaucoup de critiques tant sur le plan national qu’international.


La requalification de l’État de siège est l’un d’exemple le plus probant.
La Monusco qui respecte les opérations militaires conjointes lancées par les forces armées de la RDC et l’armée ougandaise, UPDF, et qui relèvent d’une décision bilatérale entre les deux Etats, insiste bien sur une coordination étroite entre les acteurs pour plus d’efficacité et pour la sécurité de toutes les parties.

” Il y a évidemment un travail de coordination à faire, cette coordination permettrait notamment de voir comment la force de la Monusco peut compléter les efforts faits et être utile à la lutte contre les ADF dans cette nouvelle approche, c’est vrai qu’il va y avoir évidemment des conséquences opérationnelles, que nous devrions prendre en compte dans ce qu’on peut faire, car notre mandat nous autorise à soutenir l’armée congolaise dans ses opérations; notre mandat ne nous permet pas de soutenir une coalition régionale, mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire, ça veut dire simplement que nos efforts doivent être coordonnés”, a précisé Mathias Gilman, porte- parole de la mission onusienne en RDC, lors du point de presse hebdomadaire de ce mercredi 01 décembre 2021.


La coordination des opérations militaires est le souhait de tous les Congolais qui veulent voir des résultats concrets après l’entrée de troupes ougandaises sur le sol congolais, car la population de l’Est reste très nostalgique des affres de guerre de 6 jours entre les armées ougandaises et rwandaises.

JP.