La session ordinaire de mars au Sénat s’est ouverte ce mardi 15 mars 2022 à Kinshasa. Une session qui intervient après que la rumba congolaise est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. A ce propos, le président de la chambre haute du parlement a donc appelé le gouvernement central de soutenir techniquement et financièrement la culture musicale en vue de contribuer à l’essor des industries matérielles et immatérielles dans ce secteur.

« La culture reflète l’image et l’identité de tout un peuple, dit-on. C’est depuis le 14 décembre dernier que la rumba congolaise est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette inscription par l’UNESCO n’a pas laissé le sénat indifférent. Aussi, le sénat salue-t-il cet événement culturel qui constitue notre fierté et notre reconnaissance universelle. La prestation musicale d’un de nos artistes musiciens au Cameroun, lors de la cérémonie d’ouverture de la CAN 2022, est une illustration parfaite de l’universalité de cette richesse. C’est pourquoi, je recommande à notre gouvernement le soutien technique et financier à la culture musicale en vue de contribuer à l’essor des industries matérielles et immatérielles dans ce secteur », a a recommandé Bahati Lukwebo.

En outre, le speaker de la chambre haute du parlement dit apprécié l’octroi, par le chef de l’État, des passeports diplomatiques aux trois artistes musiciens, au titre d’ambassadeurs de la culture congolaise. Pour lui, ce geste traduit la volonté du président de la république de sauvegarder et de promouvoir la culture musicale congolaise.

Notons que cette nouvelle session sera consacrée à l’examen et au vote de certaines lois encore en souffrance et au contrôle parlementaire. D’autres matières peuvent s’ajouter entre autres les réformes électorales, la question de l’état de siège et tant d’autres sujets.

Cephas Kabamba