Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a décidé de mettre le gérant de la station-service ENGEN du rond-point UPN, dans la commune de Ngaliema, à la disposition de la police pour refus de vendre le produit à la population.

La descente du patron des Hydrocarbures, Didier Budimbu, en ce jour dominical était consécutive à la situation du refus de vente des produits pétroliers dans certaines stations-service de la capitale.

Par manque de volonté des gérants, la population n’a pas accès au carburant. Par endroits, l’activité est parfois suspendue, tantôt liée à un problème technique.

Le constat est patent : bien évidemment, cela met en mal le bon fonctionnement du secteur aval pétrolier du ministère des Hydrocarbures. L’équipe Hydro task-force/Kin a fait la ronde des quelques stations-service dans les différentes communes, question de contrôler leur mode de fonctionnement.

Pour rappel, Hydro task-force/Kin a été mis en place par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, aussi bien pour identification et que fermeture des dépôts clandestins hors normes pour le plus grand bien collectif.

A la station ENGEN de l’UPN, de 10h à 18h, pour le gérant une panne technique n’a pas permis de servir les demandeurs. A la suite de la descente du ministre accompagné de l’équipe de Hydro task-force/Kin sur terrain, il a été constaté que le stock du carburant pouvait bien servir ceux qui en avaient besoin.

La présence du patron des Hydrocarbures a dû changer les choses. Le gérant a fini par avouer qu’il pouvait résoudre le problème servant la population contrairement à l’argument de la panne technique qu’il a mis en avant qui, selon lui, nécessitait l’intervention d’un technicien.

Chose surprenante, il s’y est mis lui-même pour apparemment remettre en état de service et les pompes qui ont repris subitement à fonctionner.

Déçu par cet agissement négatif, le ministre a décidé de mettre ce gérant à la disposition de la police.

A la grande satisfaction de la population qui a passé près de 2 h avant qu’une solution ne soit trouvée.

Les pourparlers sur la fixation de prix entre gouvernement et opérateurs pétroliers permettraient à dissiper cette spéculation dont la population paie le frais.