C’était une première, dans l’histoire récente et ancienne du pays. Mardi, tard dans la soirée jusque 23h, Fridolin Ambongo, en froid avec le pouvoir depuis l’investiture de l’équipe Kadima à la CENI, recevait, dans sa modeste résidence du Centre Lindonge, toutes les institutions de la République, exceptées les cours et tribunaux.

Au-delà des déclarations protocolaires faites à la presse, il nous revient, d’une source au sein de l’archevêché de Kinshasa ayant requis l’anonymat, que le Cardinal et ses hôtes ont parlé de tous les sujets qui les divisaient, politiquement, jusqu’ici.

< La position du Cardinal a été clairement exprimée, en ce qui concerne la CENI et elle n’a pas changé. Il est pour un processus crédible, démocratique, transparente et apaisé. Pour y parvenir, il faut des personnalités consensuelles à la CENI, dont la moralité et l’indépendance vis-à-vis du pouvoir, ne seraient pas à plaindre. Ce qui semble ne pas être le cas aujourd’hui>, a-t-elle affirmé.

A notre question de savoir ce que signifie, dans l’entendement de l’archevêque, l’expression “repartir sur des nouvelles bases” qu’il a déclarée à la presse, notre source explique qu’elle est à comprendre dans le sens où “les divergences ont été aplanies”, a-t-elle renchérit.

PM