L’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, (CENI), fait l’objet d’une requête d’information au Parquet Général Près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe. L’oeuvre est du juriste Jeannot Lompempe qui se dit indigner par les révélations faites par Corneille Nangaa dans sa dernière tribune récemment publiée.

La requête de ce praticien de droit a été déposé, le 4 octobre 2022. Le noeud du problème serait le point 36 de la fameuse tribune intitulée « Élection 2023: le bon et le mauvais pas au regard de l’expérience» où Corneille Nangaa avoue avoir été victime de pressions et menaces.

“ …les pressions et menaces de la part des chefs de missions diplomatiques de certaines puissances , qui allaient jusqu’à nous proposer l’exil sur le territoire de leurs pays respectifs, que de Haut gradés de l’Armée et autres agents de sécurité du pays, dont certains eurent l’esprit traversé par l’idée d’une solution militaire pour tuer dans l’oeuf la perspective de désordre qui s’annonçait, c’est-à-dire, perpétrer un coup d’État”, pouvons-nous lire dans cette tribune signée par l’ancien numéro un de la centrale électorale.

Dans sa démarche, Me Jeannot Lompempe invite le Procureur général à l’ouverture d’une enquête à charge de Nangaa, question d’apporter la lumière dans ces révélations et éclairer la population, non sans indiquer que les propos de Nangaa, à la veille des élections, légalement prévues en 2023, ne pouvaient passer inaperçus au regard de son caractère révélateur grave.

“ Corneille Nangaa est censé de connaître les différents noms des généraux qui exerçaient la pression en l’endroit des animateurs. Au regard de ces propos dangereux sur l’avenir du processus électoral de notre pays, il est impérieux de stopper cette hémorragie de certains officiers supérieurs de l’Armée de s’ingérer dans le processus électoral en cours et empêcher la déstabilisation des Institutions dans notre pays”, indique Me Jeannot Lompempe.

La suite c’est la justice qui va la déterminer, mais à en croire quelques analystes socio-politiques, cette situation risquerait d’impacter les élections à venir et surtout confirmer la thèse selon laquelle la Commission Électorale Nationale dite Indépendante, ne le serait que de nom.

PKTK