Aussitôt informé de la profanation du mausolée de Patrice Emery Lumumba, le ministère de la Culture et Arts et du Patrimoine a obtenu le renforcement de la sécurité sur le lieu, en y déployant les éléments de Police Nationale Congolaise et de l’Agence Nationale de Renseignement, avant de condamner ce que d’aucuns qualifient de sabotage et de désacralisation contre la personnalité de Patrice Emery Lumumba.
A travers un communiqué, le ministère de la Culture et Arts et du Patrimoine a condamné cette atteinte « intolérable à la mémoire d’un Héros national. Une enquête est en cours pour identifier et traduire en justice les auteurs de ce crime », peut -on lire dans ce communiqué. Pour le moment, il est difficile de confirmer ou d’infirmer si la dent de Patrice Emery Lumumba a été aussi emportée.
Déjà quatre personnes suspectes ont été interpellées dont le policier commis à la sécurité du lieu. En réaction, la Fondation Lumumba qui gère le Mausolée de Patrice Emery Lumumba, par le truchement de Roland Lumumba, fils cadet de héros national, s’est dit choquée et indignée par cet acte.
Il a déploré l’absence des policiers dans ce site qui devrait en principe être sous une haute sécurité.
La scène s’est déroulée, dans la nuit de lundi 18 novembre 2024 à mardi 19 novembre 2024, à la place de l’Echangeur dans la commune de Limete, à Kinshasa où se trouve le mausolée de héros national et tout premier et premier ministre de Congo indépendant. La scène dépasse tout entendement. Des personnes, non autrement identifiées se sont infiltrées dans ce Mausolée, en se donnant à cœur joie et sans scrupule à casser les vitres de la salle où se trouve le cercueil contenant le reste du Héros national. Le cercueil et la photo ont été déposés à terre. La photo du site vandalisé et désacralisé a fait le tour des réseaux sociaux et commentée en sens diverses