Les ressortissants d’Idiofa dans la province du Kwilu se questionnent sur le pourquoi de la perte des sièges dans cette circonscription comme mentionné dans l’avant-projet de loi de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) sur la répartition des sièges.

Selon Albert Mukulubundu, porte-parole du parti du premier ministre honoraire Adolphe Muzito, Idiofa réputé peuplé, ne mérite pas cette injustice.

“ 2006, 2011 et 2018, Idiofa avait toujours conservé ses sept sièges à la députation nationale et ses onze sièges à la députation provinciale après les opérations d’enrôlement ”, souligne-t-il.

Ce dernier contredit les performances tant vanté par la CENI après l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.

“ Selon Monsieur Kadima, les opérations d’enrôlement se sont déroulées avec succès. Et le Kwilu a réalisé 2.511.438 enrôlés. Contrairement à 2018 où la province du Kwilu avait enregistré 2.350.798 enrôlés donc moins qu’aujourd’hui (…) Comment n’est pas croire à la thèse d’un complot contre le territoire puisque considéré comme l’un des fiefs de l’opposition. Et les députés de Idiofa majoritairement dans l’Union sacrée ayant failli à la mission de défendre leur territoire, arrivés fin mandat n’inspirent plus confiance ”, dit Albert Mukulubundu.

Pour lui, la décision de la centrale électorale est arbitraire car ayant omis la publication de nombre des enrôlés par centre à l’issue des opérations. La population de ce coin du pays invite alors la CENI à réparer son forfait.