Reçu en audience cet après-midi, par président de l’Assemblée Nationale à son cabinet de travail du palais du peuple, où il a assisté à l’ouverture officielle de la session de septembre réputée budgétaire, le premier Ministre Sama Lukonde a déposé le projet de budget pour l’exercice 2023 évalué à 14,6 milliards de dollars américains, soit une augmentation de 32%.

Au sortir de l’audience, le premier ministre qui s’est réservé de tout commentaire car la primeur étant réservée aux seuls élus nationaux, a toutefois révélé son accroissement par rapport au budget de l’exercice 2022, son caractère social, malgré le contexte international défavorable, selon les instructions du chef de l’Etat et de la représentation Nationale.
Il s’est dit satisfait d’avoir réalisé cet objectif grâce au travail en synergie avec les institutions de contrôle pour pouvoir canaliser les recettes de l’Etat.

Il a également révélé avoir consacré une attention particulière aux défis de la défense et de la sécurité nationale en dotant ce secteurs des moyens nécessaires selon la programmation budgétaire. A cote de cela, a déclaré le premier ministre, il y a deux secteurs pour lesquels le gouvernement a reçu des missions précises. Il s’agit du secteur de santé en vue de l’accélération du processus de la couverture sanitaire universelle ainsi que la gratuité du secteur de l’enseignement.
Il a promis un dialogue constant avec les bancs syndicaux de l’administration publique, car il est conscient que malgré ces avancées, les attentes et les besoins de la population restent énormes dans le cadre de l’amélioration des conditions sociales et pour une juste redistribution des richesses nationales.
Le même dialogue sera aussi maintenu avec les différents partenaires et bailleurs de fonds pour le respect des engagements et des exigences dans le cadre du contrat de collaboration et de partenariat multi ou bilatéral.

Il a aussi promis des efforts pour l’accroissement de la production nationale et la diversification de notre économie pour permettre au pays de répondre et résister aux différents chocs exogènes, comme c’est le cas avec les conséquences de la guerre russo-ukrainienne.
Avec l’augmentation de recettes telles que évoquées par le ministre de finances Nicolas Kazadi lors de ses dernières sorties médiatiques, le peuple d’abord attend toujours la réalisation de ces promesses,car plus de 70 % de cette enveloppe est consommé par les institutions du pays.

JP.