Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo a rappelé la nécessité de diversifier l’économie congolaise longtemps axée sur les minerais.

D’après le président de la chambre haute du parlement, cette politique permettra à la RDC d’éviter des importations des produits de première nécessité ou encore intrants industriels.

“Cette politique de dépendance devra céder la place à un véritable plan d’investissements et de production grâce aux partenariats public-privé à soutenir par la loi sur la garantie souveraine de l’État. Par ailleurs, les effets de la covid-19 ont également influencé la hausse de l’inflation due à la dépréciation du franc congolais par rapport aux devises étrangères ainsi qu’aux problèmes d’approvisionnement de certains produits des premières nécessités. Cette expérience malheureuse démontre à suffisance qu’il est nécessaire pour notre pays de diversifier son économie afin de réduire sa dépendance aux importations des produits de première nécessité et des intrants industriels et pharmaceutiques pour valoriser la production intérieure et les ressources naturelles.” Explique t-il

Et d’ajouter :

“Cela permettra à la RDC de répondre au rendez-vous du donner et de recevoir au sein de la zone de libre-échange africaine et dans d’autres zones économiques régionales”, a dit Bahati Lukwebo dans son discours d’ouverture de la session parlementaire de mars ce lundi 15 mars 2021.

Paraphrasant le Chef de l’État, je recommande au gouvernement de se tourner résolument vers l’agriculture, l’élevage, la pêche et envisager l’implantation des industries de transformation car, a-t-il dit, Il est temps que le sol prenne la revanche sur le sous-sol.

Il demeure convaincu que, L’agriculture est comme vous le savez, un secteur productif générateur d’emploi direct et indirect ainsi que les revenus”

L pandémie du coronavirus a fragilisé les économies de plusieurs pays.

L’économie de la RDC n’est pas en reste, elle est secouée par les effets de la pandémie du coronavirus alors qu’elle était déjà fragile avant même la survenance de cette dernière. Le choc économique se manifeste douloureusement par le ralentissement de la production et de la croissance avec leurs corollaires la récession dont les conséquences sont directes sur les revenus et le pouvoir d’achat des ménages, lentement, l’insoutenabilité financière des petites et moyennes entreprises ainsi que des petites unités des productions d’autant plus que le pays importe chaque année plus au moins 85% des produits de consommation”, a conclu Modeste Bahati Lukwebo