Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a instruit le gouvernement d’intégrer l’enseignement de la reconnaissance des génocides dans le système éducatif national, depuis la maternelle jusqu’à l’université.
Cette décision a été prise au cours de la 61ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 3 octobre à la Cité de l’Union africaine, sous la présidence du chef de l’État.
Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le président souhaite que « ces pages sombres de l’histoire congolaise soient connues et transmises aux générations présentes et futures ». Dans ce cadre, la ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de la Citoyenneté, le ministre d’État chargé de la Formation professionnelle ainsi que la ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire et de la Recherche scientifique ont été chargés d’élaborer ensemble une stratégie visant à intégrer cette mémoire collective dans les programmes éducatifs à tous les niveaux.
Cette mesure s’inscrit dans la volonté du président Tshisekedi de promouvoir la reconnaissance du « génocide congolais » sur la scène nationale et internationale. Déjà, lors de son discours à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’État avait exhorté la communauté internationale à reconnaître les atrocités et violences massives subies par le peuple congolais.
Par cette initiative, le gouvernement entend consolider la mémoire historique du pays et sensibiliser les jeunes générations à la nécessité de préserver la paix et la dignité humaine.



