La Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) dit regretter de la décision des autorités congolaises d’expulser son porte-parole, Mathias Gillmann.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la mission onusienne (MONUSCO) dit aussi prendre acte de cette décision du gouvernement de la RDC.

Cependant, cette mission des Nations-Unies
réitère son engagement à « continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité de l’ONU ».

Pour rappel, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a exigé le départ sans condition du porte-parole de la Monusco, Mathias Gillmann. Dans une correspondance écrite officiellement à la mission onusienne demandant ce départ, le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula, pense que les tensions qui s’observent ces derniers jours entre les populations congolaises et la Monusco seraient venues suites « aux déclarations indélicates et inopportunes » du porte-parole de la Monusco.
Pour certains observateurs, le porte-parole de la Monusco est considéré comme un extrémiste par sa prise de parole et traite la question mieux la situation sécuritaire à l’Est avec légèreté. Dans un point de presse organisé le 13 juillet dernier, Mathias Gillmann affirmait que la Monusco n’a pas des capacités extensibles à merci, l’armée congolaise n’a pas des capacités extensibles à merci…() »avait-il déclaré.

Toutes ses sorties médiatiques où il loue la capacité du M23, ont poussé les populations congolaises en général et de l’Est en particulier dans la rue pour exiger le départ du sol congolais de cette force.