La décision du secrétaire général de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) va susciter des conséquences désastreuses sur le plan social en RDC, pense le député national Gary Sakata, membre de la commission Suivi et Évaluation de l’Assemblée nationale.

Pour l’élu de Bagata, “ fermer 1179 écoles qui fonctionnent déjà pendant plusieurs années revient simplement à envoyer des milliers d’enseignants au chômage tout en privant de dizaines de milliers d’élèves d’un cadre pour leur scolarité”, a-t-il estimé.

Selon lui, les raisons avancées par le secrétaire général de L’EPST, pour la ” désactivation de près de 1200 écoles de la RDC ne sont pas fondées”.

L’élu de Bagata pense que, une telle décision est très préjudiciable à l’éducation et le social de congolais.

“Comment peut- il prendre une mesure aussi grave que celle de désactiver les écoles et leur personnel au motif que ces écoles fonctionnent avec des faux arrêtés. Que va-t-on faire des centaines d’élèves inscrits dans ces écoles ? Que deviennent des centaines de congolais membres du personnel qui y travaillent déjà pour certains, depuis 20 ans,10 ans ou même 5 ans”, s’est-il interrogé.

La rapporteur de la commission Suivi et Évaluation de l’Assemblée nationale, invite le secrétaire général, initiateur de cette mesure,de retirer sa lettre sans condition.
Et de poursuivre : “alors que le gouvernement peine déjà à combattre le chômage ,le secrétaire général de L’EPST veut en rajouter. A dire que ces écoles fonctionnent parfois depuis plus de 20 ans, c’est quand même étonnant. Il sera coresponsable des troubles à l’ordre public rural” ,previent- il, tout en précisant”ce qu’il aurait dû faire,ce qu’au lieu de désactiver ces écoles,il fallait qu’il puisse les régulariser” note ,Gary Sakata.

Cet élu du peuple, regrette que, l’inspecteur général des finances puisse formuler des recommandations à partir de Kinshasa sans s’imprégner de la situation de terrain.