Dans le cadre de la nouvelle session ordinaire de l’Assemblée nationale, le speaker Vital Kamerhe a annoncé une série de mesures visant à renforcer le contrôle parlementaire sur la gestion des finances publiques. Lors de son intervention, Kamerhe a souligné l’importance d’une collaboration accrue avec l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Comptes pour garantir une meilleure gouvernance.

“Aucune réforme budgétaire ne portera ses fruits si nous n’améliorons pas la gestion des finances publiques. Il nous faut intensifier nos efforts pour assurer la transparence et la redevabilité dans l’utilisation des ressources de l’État. Les fonds publics doivent servir exclusivement l’intérêt de la nation. Dans ce contexte, je prévois deux séances de travail, d’abord avec la Cour des Comptes, organe d’audit sous la tutelle de l’Assemblée nationale, et enfin avec la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances (IGF) qui seront appelés à soutenir le contrôle parlementaire que nous entendons intensifier au cours de cette législature, grâce à leur expertise avérée en la matière”, a déclaré Vital Kamerhe.

Depuis l’arrivée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la présidence, des efforts significatifs ont été faits pour revitaliser la Cour des Comptes et l’IGF. Ces institutions sont désormais plus actives dans la lutte contre la corruption et les détournements de fonds. Cependant, malgré ces initiatives, les cas de détournement restent fréquents et peinent à être sanctionnés, selon plusieurs observateurs.

Avec ces nouvelles initiatives, l’Assemblée nationale entend non seulement améliorer la gestion des finances publiques, mais aussi rétablir la confiance des citoyens dans les institutions de contrôle de l’État.