C’est dans un tweet que le conseiller spécial en charge des stratégies du Président de la République Felix Tshisekedi a tranché net au sujet de la culpabilité “imaginaire” de Vital Kamerhe, mettant ainsi le puce dans les oreilles des detracteurs du leader de l’UNC.

Pour le président de la Dynamique Congo Unis (DCU), Vidiye Tshimanga, la justice congolaise a condamné le directeur de cabinet honoraire de Felix Tshisekedi sans prouver sa responsabilité dans l’affaire de présumé détournement des fonds du projet 100 jours. Il réitère ainsi son soutien “indéfectible” au président de l’Union pour la Nation Congolaise Vital Kamerhe.

“j’assume mes actes et je réitère mon soutien indefectible à Vital Kamerhe, dont j’estime n’avoir pas été convaincu par la preuve et les évidences des charges reprises contre lui ”, a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Sa prise de position en faveur de Vital Kamerhe a suscité contre lui une multitude de réactions agaçantes dans le camp des proches du Président Tshisekedi et des membres de l’UDPS, qui ne jurent plus que pour le départ du conseiller stratégique.

” La vérité est aussi tetue que l’âne. Lorsque des esprits avertis pensent qu’il s’ agit d’un procès politique dont le secret est une affaire de l’Udps et du FCC, les adeptes du chaos repondent par la negative. Du reste doit on continuer à se rejouir du malheur de Vital Kamerhe comme cela fut injustement le cas, avec Lumumba? Si par l’affirmative, le Congo lui , est loin de voir le bout du tunnel “, s’est interrogé le journaliste et analyste politique Jeff Saile.

Après un mois d’une procédure historique, retransmise en direct à la RTNC entre le 11 mai et le 11 juin, le « procès des 100 jours » avait livré son verdict. Accusé du détournement de plus de 50 millions de dollars destinés dans le cadre de la gestion du programme d’urgence des 100 jours, de blanchiment de capitaux et de corruption, Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de travaux forcés par le tribunal de grande instance de Kinshasa la Gombe. La peine de travaux forcés n’étant pas appliquée en RDC, elle équivaut à une peine de 20 ans de prison ferme.