Les réactions fusent de partout après discours du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi sur la question épineuse de la révision de la constitution en RDC en s’appuyant sur l’article 217 de la Constitution.
La dernière en date est celle de l’opposant Delly Sesanga qui est d’avis que le président a fait une interprétation erronée dudit article.

« Non, Mr le Président, l’article 217 de la Constitution n’expose pas le Congo à céder des territoires à des États voisins (…) », a-t-il réagi.
Pour ce candidat malheureux aux élections présidentielles de 2023, Félix Tshisekedi tente de réviser ou changer la Constitution « pour un bénéfice personnel, mais ça ne passera pas ».
« Les menaces, les mensonges ne feront nullement reculer le peuple congolais », a martelé l’opposant.

L’interprétation de l’article 217 de la Constitution de la RDC, également présent dans les constitutions de nombreux États africains, divise profondément le régime en place et l’opposition. S’adressant aux Congolais, samedi à Lubumbashi (Haut-Katanga), Félix Tshisekedi a qualifié cette disposition de la loi fondamentale comme consacrant une vente de la souveraineté du pays à d’autres États du continent. Cette lecture suscite une vive controverse au sein de la classe politique congolaise.