Le projet de révision de la Constitution suscite une vive tension au sein de la classe politique congolaise. Cette question évoquée par le président de la République, Félix Tshisekedi, lors de son passage à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, a été commentée au briefing presse du lundi 28 octobre co-animé par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, et son collègue de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau.
Jean-Pierre Lihau, a exprimé la nécessité d’une réflexion sur une éventuelle révision de la Constitution de la République démocratique du Congo.
“ On ne peut pas interdire la réflexion dans un pays. La Constitution est la loi fondamentale. Mais une loi a vocation à être changée, si telle est la volonté de la communauté nationale”, a affirmé Lihau, appelant à une évaluation approfondie des faiblesses du texte actuel.
Selon lui, la Constitution en vigueur présente des lacunes qui entravent le développement national.
“Est-ce que notre Constitution comporte des faiblesses ? La réponse est indubitablement oui. Quelles sont ces faiblesses ? Les experts nous les diront. Chacun peut donner ses réponses”a-t-il ajouté, tout en partageant son avis personnel en tant que gestionnaire des ressources humaines de l’état.
Jean-Pierre Lihau a critiqué ce qu’il décrit comme une « hyper institutionnalisation de l’État », estimant que cette structure engendre une « obésité de l’État » nuisible au progrès.
Lors de son discours populaire dans la ville de Kisangani chef de lieu de la province de la Tshopo, le président de République Félix Tshisekedi a fait savoir qu’il fera de son mieux pour doter la République démocratique du Congo, d’une constitution qui répond aux attentes de sa population.
Cette démarche est rejetée par l’opposition et la société civile qui accuse Félix Tshisekedi de vouloir s’éterniser au pouvoir après avoir échoué.
Cephas Kabamba