Congo Airways est un souvenir du passé désormais en République Démocratique du Congo car ayant fait place à une nouvelle société appelée Air Congo qui ouvre ses vols le 1er Décembre prochain. L’expérience douloureuse de Congo Airways avec des grèves chroniques des agents, le manque des appareils volants et plusieurs autres problèmes ayant pénalisé le secteur d’aviation en RDC, la nouvelle compagnie se veut prudente et professionnelle. Elle fait recours au “leasing” pour être plus compétitive et à la hauteur des attentes.
Quid du leasing ? Le professeur Guy-Pascal Ngoma, Docteur en droit économique de l’université de Kinshasa et enseignant des droits commerciaux à l’UPC en donne les détails :
” A la recherche de solutions pour relever le secteur congolais de l’aéronautique à travers le dry lease et le wet leasing.
Le Dry lease et le wet leasing sont également des alternatives pour de compagnies d’aviation voire les compagnies maritimes. Cette piste peut également être exploitée en République Démocratique dans les deux secteurs sus évoqués.
Par le dry lease, une compagnie d’aviation ( bailleresse) peut louer son appareil à une autre société ( locataire ) sans équipage et en contrepartie, un loyer est payé. Ce fût l’exemple de Congo Airways et Kenya Airways n’ayant pas été bien négocié.
Par ailleurs par le wet leasing, la compagnie d’aviation bailleresse loue à son locataire l’appareil, l’équipage complet et le personnel au sol. Cette dernière solution est plus professionnelle et plus idoine pour la RDC en vue de penser couvrir l’étendue territoriale et pourquoi pas ouvrir des lignes internationales (solution palliative au déficit d’appareils).
Plusieurs compagnies d’aviation à travers le monde recourent à cette pratique, c’est le cas de SN Brussel qui fait de fois du wet leasing avec Luftansa” peut-on lire dans sa tribune.