Trois semaines après le décès de l’institutrice Bonnette Elombe, en République Démocratique du Congo, son corps demeure toujours à la morgue, ont rapporté plusieurs sources concordantes.
Selon ces sources, le retard dans l’organisation des funérailles serait lié à un prétendu détournement d’une somme initialement allouée pour les obsèques de l’enseignante.
Des soupçons pèsent sur une cadre du Projet d’Équité et d’Amélioration de la Qualité de l’Éducation (PEQIP), relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, qui serait impliquée dans ce détournement présumé.
La situation indigne plusieurs collègues et membres de la famille de la défunte, qui appellent les autorités à faire toute la lumière sur cette affaire afin de permettre enfin à Bonnette Elombe d’être inhumée dans la dignité.



