En République Démocratique du Congo, une nouvelle semaine est finie sans nouveau gouvernement. “La sortie du gouvernement Suminwa est imminente », annonçait pourtant, tambours battants, Tina Salama, porte-parole du président de la République pour qui tout était “fin prêt” et que la publication était question d’heures.

Une attente “chiante” pour une population ayant passé les deux derniers jours à scruter le programme de la télévision nationale dans l’espoir de lire le fameux “Bientôt une communication importante de la présidence”.

La fumée blanche n’est pas sortie de la cité de l’Union Africaine et pour cause, un leader de l’Union sacrée serait à base de ce décalage, apprend-t-on de sources proches de la présidence de la République.
Selon la même source, ce leader réclamerait un ministère de souveraineté qui serait celui du budget.

Éternels insatiables, certains cadres de l’Union sacrée sont indexés de prendre tout un pays en otage à cause de leurs intérêts personnels.
A ce stade rien ne rassure de la détermination et de l’efficacité de ce gouvernement pour relever les défis auxquels le pays fait face notamment la crise socio-économique et sécuritaire.

Le nom de Bahati serait plus cité comme celui qui serait à la manœuvre de ce report, lui qui aimerait être vice-premier ministre du budget pour son poste cédé à Vital Kamerhe.
Au regard de cette situation, toutes les concessions faites pour aboutir à la publication du gouvernement, doivent être dans l’intérêt du peuple meurtri, car le temps s’écoule, cinq mois depuis les dernières élections de décembre 2023.

La reconduction de certains ministres dans ce gouvernement attendu selon plusieurs indiscrétions, ayant été votés députés ou sénateurs, soulève beaucoup d’inquiétudes au sein de la société civile qui s’interroge sur la capacité de gouverner de Judith Tuluka.

Pour plusieurs Congolais, la sortie de la nouvelle équipe gouvernementale devrait être un élément déclencher pour un début de solution aux problèmes qui écument la République démocratique du Congo, notamment les questions les plus urgentes de la vie sociale et la situation sécuritaire dans la partie orientale du pays.