Dans le cadre de la troisième réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 28 juin 2024, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, a abordé la problématique de la rationalisation du système de rémunération des agents et fonctionnaires de l’État.
Dans sa communication, le Président Tshisekedi a rappelé que la politique de rémunération des agents de l’État est déstructurée depuis plusieurs décennies, entraînant de graves disparités et injustices inacceptables.
“De graves disparités sont constatées entre les différentes administrations. Dans certains services, les agents sont correctement rémunérés avec salaire et primes, tandis que dans d’autres, les primes sont soit inexistantes, soit dérisoires. Pire, certains agents ne sont carrément pas rémunérés”, a-t-il déploré.
Selon le Président, cette situation est amplifiée par l’existence de grilles barémiques et de taux de primes fixés de manière floue et arbitraire par certains gestionnaires publics. Cela impacte négativement la bonne gestion des ressources humaines de l’État, empêche la mobilité géographique et interministérielle des fonctionnaires et fragilise la cohésion sociale au sein de l’appareil administratif.
Pour y remédier, Félix Tshisekedi a chargé le Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, d’engager sous la supervision de la Première ministre et en collaboration avec le ministre d’État, ministre du Budget, ainsi que le ministre des Finances, des travaux devant aboutir à la mise en place, dans un délai raisonnable, d’une nouvelle politique salariale plus juste, équitable, rationnelle et soutenable pour tous les agents publics de l’État.
Cette démarche s’inscrit dans l’un des six engagements pris par le Président Tshisekedi lors de son investiture pour un second mandat, à savoir la protection du pouvoir d’achat du peuple congolais en leur assurant un salaire décent.