Initialement prévue ce jeudi 29 août au Centre financier de Kinshasa, le 1er sommet des présidents de la jeunesse africaine a été reporté à une date ultérieure. Cette décision la ministre de la Jeunesse et éveil patriotique, Noella Ayeganato, suscite une vague d’indignation parmi les délégations africaines présentes et certains observateurs politiques.

D’après un haut responsable, cité par le journaliste Pascal Mulegwa de France 24, le ministre Ayeganagato “mérite d’être interpellée” pour avoir terni l’image du pays sur la scène internationale. Cette décision, perçue comme un véritable “scandale passible d’une interpellation”, a été vivement évoquée par ceux qui estiment qu’elle porte atteinte à la réputation du régime en place.

Plusieurs délégations de la jeunesse africaine étaient déjà à Kinshasa, d’autres en route, parmi lesquelles celle du Burkina Faso, de la République centrafricaine, du Ghana, du Kenya, du Maroc, du Botswana, du Nigeria, de la Mauritanie, du Mali, de la Gambie, du Benin, de Seychelles, de Djibouti, du Liberia, du Cameroun, de Sierra Leone, de la Zambie, du Sénégal, du Burundi, de la République voisine du Congo, du Tchad et du Togo.

Une source proche de la “haute hiérarchie”, également citée par Pascal Mulegwa, a déclaré que l’attitude du ministre “frise un sabotage pour le régime et une humiliation pour la République”, mettant ainsi en exergue les possibles répercussions diplomatiques de cette décision.

Alors que les critiques fusent, la RDC se retrouve sous le regard du scrutateur de ses voisins africains, attendant de voir comment cette situation sera gérée par les autorités.