Le ministère de la Communication et Médias a tenu à tirer au clair les accusations selon lesquelles il y aurait des transactions d’argent liquides au sein de cette entité destinées à des fins inavouées. Dans un communiqué de presse signé par maître Nico Futu Mayembe, directeur de cabinet du Ministre Patrick Muyaya, le ministère de la Communication et des Médias a tenu à fixer l’opinion que ces fonds publics arrivés dans la soirée du mercredi 27 juillet 2022 au ministère, laquelle arrivée était filmée par un agent de la RTNC2, et dont la vidéo est devenue virale dans les réseaux sociaux, étaient destinés à la comptabilité du ministère de la Communication et Médias.

Le ministère que dirige le porte-parole du gouvernement dénonce la compréhension déplacée qu’utilisent quelques personnes en relayant cette vidéo.

“ Le cabinet du Ministre de la Communication et Médias souligne le caractère à la fois odieux, diffamatoire et invraisemblable des affirmations qui accompagnent cette vidéo volontairement isolée de tout contexte, en contradiction totale avec la vérité et incompatibles avec l’impératif d’intégrité et de redevabilité auquel Son Excellence Monsieur le Ministre est fermement attaché ”, peut-on lire dans ce communiqué.

A en croire ce communiqué, la présence de ces sacs d’argent se justifie du fait que le Ministre Muyaya partage ses bureaux avec certains services de son ministère, dont le service de la comptabilité.

Pour le cabinet du Ministre, la vidéo était faite et diffusée avec l’intention manifeste de nuire et de porter atteinte à l’honneur du Ministre de la Communication et Médias.

Signalons tout de même que, l’auteur de la vidéo, Monsieur Christian Toma Lassa, caissier de la RTNC2, fait l’objet d’une action disciplinaire initiée par ladite chaine. Et, une enquête judiciaire est ouverte par le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe, afin d’élucider les vraies motivations de son action.

Le Cabinet de Patrick Muyaya met en garde toute personne qui relaierait des informations fausses sur ce dossier au risque des poursuites judiciaires d’autant plus que une enquête est déjà en cours.

PKTK.