L’ attaque, la nuit de dimanche 27 à lundi 28 mars, des positions des Forces armées de la République Démocratique du Congo en territoire de Rutshuru a mis à nu le double jeu, sinon hypocrisie du gouvernement rwandais.

A maintes reprises, plusieurs rapports des experts de l’ONU ont dénoncé l’implication de Kigali, ce voisin pernicieux, dans la déstabilisation de l’Est du Congo. Ce que le Rwanda a toujours nié.

Mais, l’évidence est que lors des attaques d’hier, deux militaires Rwandais, l’adjudant Jean-Pierre Abyarimana (Matricule AP 27779) et le soldat de rang John WAJE, tous deux du 65eme bataillon de la 42eme brigade d’infanterie de l’armée rwandaise, ont été capturé. Les deux prisonniers de guerre combattaient, aux côtés du M23, sous le commandement respectivement du lieutenant colonel Ruyindo Joseph et d général Pito Eugène basés à Jarama.

Alors que Tshisekedi a, de bonne foi, tendu la main à Kagame pour une coopération de développement dans l’intérêt des populations, le pays de mille collines vient de prouver à la face du monde, qu’il n’est pas un partenaire fiable.

Tel un serpent venimeux qui finit toujours par mordre, le Rwanda a révélé, pour ceux qui en doutaient encore, sa véritable nature: pays des génocidaires. Un serpent peut changer de peau mais pas de nature, dit-on !

Ce génocide, que le Rwanda a importé au Congo depuis 1994, continue, malheureusement, d’être imposé aux Congolais par Paul Kagame, parrain des différentes rébellions qui écument le Kivu depuis des décennies. Et ce, aux yeux de l’hypocrisie internationale.

Kinshasa ne se laissera plus berner. Le fait que l’armée d’un côté, le gouvernement de l’autre, ont donné de la voix, dénonçant cette agression Rwandaise, est une preuve que les autorités congolaises sont prêtes à réagir et de la plus forte manière. En tout cas, ça vaut la peine. Et c’est le prix pour se faire respecter.

PM