La justice congolaise a pris deux décisions contrastées dans l’affaire de surfacturation liée aux projets de forages et de lampadaires.
D’un côté, l’ancien ministre du Développement rural, François Rubota, et l’homme d’affaires Mike Kasenga ont été incarcérés jeudi à la prison centrale de Kinshasa. Ils sont accusés d’avoir participé à des surfacturations dans le cadre de ces projets, suite aux révélations de l’Inspection générale des finances (IGF).
De l’autre côté, la justice a accordé une autorisation à l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, pour aller se faire soigner à l’étranger. Kazadi était également soupçonné d’être impliqué dans cette affaire de surfacturation.
Cette décision contrastée soulève des questions sur le traitement équitable de cette affaire par la justice congolaise. Alors que Rubota et Kasenga ont été emprisonnés, Kazadi a bénéficié d’un traitement de faveur en obtenant l’autorisation de se faire soigner à l’étranger.
L’affaire met en lumière les défis persistants en matière de lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics en République démocratique du Congo. Elle souligne également la nécessité de renforcer l’indépendance et l’impartialité du système judiciaire afin de garantir une justice équitable pour tous.