Lors d’une réunion samedi 13 juillet entre les autorités policières et l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO), la police a appelé les chauffeurs de taxi de Kinshasa à renforcer leur sécurité personnelle face à une vague d’actes criminels qui ont coûté la vie à 6 d’entre eux en une semaine seulement.

Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a exhorté les chauffeurs à respecter scrupuleusement les horaires de début et de fin de service, et à n’accepter que des clients identifiés, surtout la nuit. Il a mis en garde contre les risques posés par les aliments et boissons offerts par des inconnus, qui pourraient être droguées dans le but de faciliter des vols de véhicules.

“Le chauffeur doit connaître lui-même qu’il y’a l’heure du début et de la fin du service. S’il décide de travailler la nuit, il ne doit prendre que les clients identifiés, pas les clients occasionnels. Car très souvent, ces donations cachent des aliments drogués qui mettent le chauffeur dans un état de faiblesse incontrôlée”, a déclaré M. Kilimbalimba.

Le numéro un de la police de Kinshasa a assuré que des opérations seraient menées pour arrêter les auteurs de ces actes criminels. Il a exhorté les chauffeurs à adopter “un comportement qui les sécurise” et à ne collaborer qu’avec des clients identifiés après 22h.

De son côté, le président de l’ACCO, Jean Mutombo, s’est engagé à sensibiliser les chauffeurs aux recommandations de la police. Il a également promis la collaboration des chauffeurs avec les forces de l’ordre pour traquer les bandits.

Ces mesures visent à endiguer une vague d’insécurité qui frappe particulièrement la profession ces derniers temps dans la capitale congolaise. Police et chauffeurs unissent leurs efforts pour préserver l’intégrité physique de ces travailleurs essentiels et rétablir un climat de confiance dans l’exercice de leur métier.