La situation est maîtrisé à Bule en territoire de Djugu après l’attaque survenue mercredi 2 février dans un site de déplacés, à 3 km de ce centre de négoces. Massacres attribués aux miliciens de la CODECO, ayant fait une cinquantaine de morts.

Pour le gouverneur militaire qui affirme que ces massacres constituent un crime contre l’humanité, rassure tout de même la population de la détermination du gouvernement central d’imposer la paix et y restaurer l’autorité de l’État dans cette partie de l’Ituri.

“ Nous condamnons les tueries innocentes de populations qui n’ont pas de moyens de défense et pire encore, cela se déroule dans un site de déplacés ;
C’est un crime de guerre et crime contre l’humanité, mais nous rassurons la population que les forces de défense et sécurité ont mis toutes les voiles dehors pour protéger de plus en plus cette population”, a rassuré Jules Ngongo, porte parole des FARDC en Ituri.

Cette énième attaque qui a endeuillé la population de l’Ituri vient remettre en cause la gestion de l’état de siège dans cette partie du territoire national. Plusieurs voix se levent pour réclamer ces derniers jours, la requalification de l’état de siège au regard de l’insécurité grandissante.

JP.