Le Professeur Kin-Kiey Mulumba cite l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo dans un communiqué de presse dans un autre dossier de fibre optique :

« Ce projet fibre optique avait échoué après sa surfacturation (plus de 12 millions de $US pour l’érection du point d’atterrage de Muanda quand il n’en fallait que 3 millions) et après qu’un individu ait retiré en espèces, en pleine journée, sur simple présentation de permis de conduire, 3 millions de $US de la banque BIAC en faillite et empoché cette somme partagée par la mafia. » peut-on lire dans le communiqué de presse.

D’après le Professeur Kin-Kiey, l’ancien Président Joseph Kabila avait ordonné à Pierre Lumbi Okongo d’ouvrir une enquête criminelle sur ce dossier qui avait abouti à l’arrestation de trois des complices jetés aussitôt au cachot au CNS et contraints au remboursement de cette somme volée :

« Dans le groupe de cette association des malfaiteurs, des noms : Augustin Matata Ponyo Mapon, un pasteur, Daniel Ngoy Mulunda, alors président de la CENI, la Commission Électorale Nationale Indépendante, un diplomate étranger, le D-G de la SCPT. Voilà pourquoi Joseph Kabila avait mis le Premier ministre hors circuit de ce point d’atterrage même le jour de son inauguration, le 8 juillet 2013, ne traitant le dossier qu’avec le ministre des PTNTIC qui réussit l’incroyable miracle par l’usage du fouet contre l’entreprise italienne qui avait reçu les fonds de l’Etat, la pressant de réaliser le nouvel ouvrage selon les normes internationales. » a dévoilé Kin-Kiey.

Et d’ajouter que les contrats avaient été offerts par le ministre Matata et ses collègues du Gouvernement, bien avant mon arrivée au ministère, à des Chinois à l’époque fortement protégés.

Selon lui, « malgré que Matata ait combattu ce projet fibre optique, il décidait de gérer personnellement, par un compte séquestre ouvert dans une banque commerciale, tous les fonds issus de l’usage de ce réseau par les entreprises des télécommunications »

Le Professeur Kin-Kiey invite l’IGF à pouvoir ouvrir ce dossier fibre optique afin d’entendre de ceux qui y avaient été impliqués.