Le conflit Teke et Yaka qui secoue la province congolaise Maï-Ndombe au Sud-Ouest du pays, il y a de cela quelques mois, reste au cœur des attentions en République Démocratique du Congo. Le vice-premier ministre en charge de l’intérieur Daniel Aselo a réuni cette fois les chefs coutumiers et les trois gouverneurs de l’espace Bandundu  autour du sujet.

Willy Itshundala du Kwilu, Jean-Marie Petit-petit du Kwango et Rita Bola du Maï-ndombe aux côtés des autorités coutumières Teke et Yaka, les membres des comités provinciaux de sécurité et les responsables de l’Armée et de la Police, sous la coordination du patron de la sécurité nationale, ont décidé de mettre toutes les stratégies de dialogue ensemble, afin de sauver le grand Bandundu.

Les grandes résolutions sont attendues après cette série de rencontres qui se tient depuis le mardi à l’immeuble de la territoriale à Kinshasa, la capitale congolaise. Celles-ci sont censées faire revenir la paix dans cette partie de la République.

Ce conflit qui remonte d’il y a quelques mois dans le territoire de Kwamouth opposant deux communautés, Teke et Yaka, a pris des proportions inquiétantes. Bien que le parcours de la réconciliation, indispensable pour une paix durable, est encore long et         parsemé de défis, le gouvernement de la République reste, à travers l’engagement du vice-premier Daniel Aselo Okito Wa Koy, est déterminé à mettre fin à ce conflit, l’un des plus sanglants de la partie Sud-Ouest de la RD Congo.

Mais plusieurs voix parlent d’une infiltration étrangère pour ne pas dire d’une main noire qui serait à la base de ces troubles et dénoncent la légèreté avec laquelle l’état congolais gère ce conflit qui risquerait d’embraser Kinshasa.

JP.