Constant Omari Selemani a pris officiellement congé de la Fédération Congolaise de Football Association (Fécofa) après sa dernière sortie médiatique au siège de cette instance à Kinshasa.

Ce sont 21 ans de bons et de mauvais moments que Constant Omari aura passé à la tête de cette fédération. Ce dernier aura été énormément critiqué à tort et à raison mais cela aura eu comme conséquence visiblement de lui donner encore plus des ailes pour rester le temps qu’il est resté.

A son actif, bien que cela n’entrera pas dans son bilan selon ses détracteurs, Constant Omari a apporté «une certaine stabilité» quoi que parfois fragile au regard des défis énormes auxquels le football congolais dans l’ensemble est confronté jusqu’à ce jour. Il aura pesé, tant soi peu, avec sa casquette de membre influent de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), sur certaines décisions notamment concernant les menaces à répetition de la fermeture du Stade des Martyrs depuis plusieurs années, qu’il a retardé, et qui s’est concrétisé, hélas, il y a quelques semaines.

A sa defaveur, plusieurs dossiers n’ont pas trouvé des solutions adéquates et ont laissé un goût amère à certaines personnes qui ont certainement une dent contre la Fécofa et par ricochet, à son président. La récente affaire de V.Club peut faire foi dans ce genre de circonstance. Un autre dossier que la Fécofa n’arrive toujours pas à satisfaire, c’est ce lui de l’organisation de la Coupe du Congo qui, jusqu’à ce jour, se dispute toujours avec plusieurs formules en écartant les grands clubs du pays d’y prendre part alors qu’elle fait partie du palmarès d’un club comme partout ailleurs.

Constant Omari part mais il restera maintenant sa succession. Beaucoup de questions se posent quant à celui qui aura la carrure et le prestance tout en gobant tout ce qui n’a pas été durant 21 ans. Cette personne là d’aucuns savent où elle sortira. Diriger une instance aussi controversée que la Fécofa demande des nerfs solides parce que le monde du football congolais est fait des coups bas et il faudra du répondant pour résister sinon c’est peine perdu. La course à la succession est officiellement lancée.