La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita a fait état de l’insécurité grandissante dans l’Est du pays.
Devant la presse, Bintou Keita a reconnu que les troubles qui sévissent les deux Kivu et la province de l’Ituri provoquent parfois le fatalisme et la résignation ; en revanche, la cheffe de la Monusco dit n’être ni fataliste, ni résignée.


« La situation dans le deux Kivu et en Ituri provoque parfois le fatalisme et la résignation face à des tueries qui perdurent ; soyez-en rassurés, je ne suis ni fataliste, ni résignée. Notre armée et notre police ont besoin de notre soutien et nous restons à leur côté en partenaires responsables et déterminés » déclare-t-elle.
Et d’ajouter, « Le nouveau commandant de la force de la Monusco ne ménagera aucun effort pour un soutien maximal à la paix en RDC ».
Près de 122 groupes armés sont actifs dans tout l’est de la RDC, selon un groupe d’experts, le Baromètre sécuritaire du Kivu (KST), dans une région meurtrie par les violences de toutes sortes depuis trois décennies.
Le président Félix Tshisekedi avait décrété le 6 mai l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, pour venir à bout de ces groupes armés qui sévissent dans ces régions frontalières du Rwanda et de l’Ouganda.
Reconductible, cette décision avait été prise notamment après une vague de tueries perpétrées par un groupe armé d’origine ougandaise, les Forces démocratiques alliées (ADF).

Céphas Kabamba