Les États-Unis ont exprimé leur satisfaction suite à l’engagement des parties au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) à observer une trêve humanitaire de deux semaines. La situation humanitaire au Nord-Kivu reste critique, avec près de 3 millions de personnes déplacées internes (PDI) dans la province.

Cette trêve, qui commencera à minuit, heure locale, le 5 juillet et se poursuivra jusqu’au 19 juillet, vise à mettre fin temporairement aux hostilités, permettant ainsi aux personnes déplacées de retourner volontairement chez elles et aux travailleurs humanitaires d’accéder sans entrave aux populations vulnérables. La région autour de Kanyabayonga a été particulièrement affectée, avec plus de 100 000 personnes récemment déplacées et des centaines de milliers de personnes privées d’assistance humanitaire.

Cette initiative repose sur les efforts de médiation de la directrice du renseignement national (DNI) des États-Unis, Avril Haines, lors de son voyage en RDC et au Rwanda en novembre dernier, ainsi que sur ses échanges ultérieurs avec les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda. Les États-Unis ont réaffirmé leur soutien au processus de Luanda et aux efforts du gouvernement angolais pour traiter les causes profondes de ce conflit de longue date.

Les gouvernements de la RDC et du Rwanda ont exprimé leur appui à cette trêve humanitaire, soulignant son importance pour atténuer les souffrances des populations affectées et créer un climat propice à une désescalade plus large des tensions dans l’est de la RDC.

Le gouvernement américain a déclaré qu’il continuerait à utiliser ses ressources en matière de renseignement et de diplomatie pour surveiller les activités des forces armées et des groupes armés non étatiques pendant cette trêve. Les États-Unis ont appelé toutes les parties à respecter l’esprit de cet accord avant son entrée en vigueur, soulignant l’importance de ce moment pour la paix et la stabilité dans la région.