Le processus électoral du sommet à la base se poursuit en RDC pour le cycle électoral de 2023. Après la présidentielle couplée aux législatives nationales, provinciales et conseillers municipaux, il est passé (processus électoral) par les élections des Gouverneurs et sénatoriales, et à présent, place au choix des dirigeants des municipalités.

Ces élections prévues le 19 juin prochain sont à ce jour un gigantesque théâtre de corruption à ciel ouvert : des sommes colossales, achats parcelles, véhicules et autres avantages sont les seules exigences des conseillers municipaux pour quiconque veut diriger une commune kinoise.

Une pratique déjà dénoncée aux sénatoriales mais sans effets à ce jour. Le seul canal pour gagner, c’est corrompre. Une situation qui n’a pas laissé indifférent Monsieur Paul TSHAMALA MULUMBA, notable de la municipalité de Ngaliema qui a adressé un mémo à l’attention particulière du procureur général près la cour de cassation pour dénonciation des pratiques de corruption électorale à la Commune de Ngaliema.

“… aussitôt élus et installés par des manœuvres frauduleuses au bureau définitif de conseil communal de Ngaliema, ces membres se réclamant d’un caucus de neuf conseillers, sans gêne, se permettent d’exiger aux candidats bourgmestres de cette municipalité des sommes allant de 7.500 à 15.000$ …” peut-on lire dans sa lettre dont voici l’intégralité.