Sur recommandation du chef de l’État au dernier conseil des Ministres, Prof Dr. Marie-Thérèse SOMBO, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a lancé ce mercredi 3 Juillet les travaux de la Commission préparatoire de l’évaluation à mi-parcours et dans un dialogue constructif du système LMD, avec les experts des différentes structures l’ESU.

Au menu, plusieurs sujets inscrits à l’ordre du jour dans l’objectif de présenter à l’autorité de tutelle quelques éléments techniques devant guider cette évaluation qui n’est pas à confondre à une évaluation-sanction.

Cette réunion technique a mis au travail les membres du cabinet de la Ministre et ceux des autres structures de l’ESU dont la Commission permanente des études, l’Agence Nationale d’Assurances qualité de l’ESU, le Conseil d’Administration des Universités, le Conseil d’Administration des ISP, le Secrétariat Général et les autres concernés.

Cette commission a défini les modalités du travail à accomplir dans l’évaluation à mi-parcours du LMD tel qu’inscrit dans le programme du Gouvernement présenté et défendu à l’Assemblée Nationale par Judith Suminwa.
Cette évaluation qui n’a rien à voir avec une prétendue suppression dudit système, intervient trois ans après les états généraux de Lubumbashi en 2021 qui généralisait le LMD en RDC au lieu de 5 ans comme initialement prévu au terme desdits états généraux.

” le système LMD a été expérimenté depuis 2010 dans certains établissements en RDC ; et déjà en 2014, un arrêté de l’ancien Ministre Mashako avait orienté notre système éducatif vers le LMD pour l’année qui suivait, c’est-à-dire 2015. Mais c’est en 2021 que cette décision de 2014 sera mise en exécution pour toutes établissements et prévoyait une évaluation après 5 ans. Nous allons travailler avec technicité pour faire une évaluation qui va améliorer les conditions de travail en vue de rendre plus réussie ce système ” a déclaré le professeur Antoine Tshimpi, ancien coordonnateur des états généraux de l’ESU en 2021.

Cette commission continue ces travaux jusqu’à produire un rapport final avant Octobre 2024 à l’autorité de l’enseignement supérieur et universitaire.