À l’absence de la CENCO et de l’ECC, les six autres confessions religieuses, parties prenantes pour la désignation du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont porté leur dévolu sur le ticket kimbaguiste, Denis Kadima. Comme Ronsard Malonda, l’année dernière, Denis Kadima est désigné sans consensus comme l’exigeait la charte des confessions religieuses, à en croire quelques réactions.

Du côté de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice, ACAJ, l’on pense plutôt que le train doit avancer.

“ L’affaire Ronsard Malonda ne doit pas se répéter, parceque nous avons besoin à ce que l’échéance de 2023 soit respecté. Nous devons pas continuer à céder aux manœuvres dilatoires”, a déclaré Me Georges Kapiamba, coordonnateur de cette structure de la société civile.

Rappelons que, faute de consensus autour de la désignation du successeur de Corneille Nangaa à la tête de la centrale électorale congolaise, le mardi 27 juillet 2021 au centre interdiocesain, la CENCO et l’ECC se sont retiré des travaux. Et les six autres confessions religieuses se sont rendu au siège du comité d’intégrité et de médiation électorale (CIME) pour poursuivre des discussions et d’autres tractations en vue de la désignation du président de la CENI.

L’Église Orthodoxe au Congo, l’Église de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu (EJCSK), la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Église du Réveil du Congo (ERC), l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) et l’Armée du Salut ont désigné le candidat de la plateforme des confessions religieuses à la présidence à la CENI. Les catholiques et les protestants qui sont contre ce choix, voudraient plutôt avoir des détails supplémentaires sur la moralité et la fiabilité de certains candidats.

P.KTK