Depuis quelques jours, soit le 28 mars 2022, le Mouvement du 23 mars avait réapparu en attaquant des positions de l’armée congolaise dans les montagnes situées aux confins du Rwanda et de l’Ouganda.

4 jours après, le groupe rebelle M23 avait déclaré un cessez-le-feu unilatéral sur les lignes de front en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, après des violents combats qui leur opposaient aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Dans leur communiqué, ce mouvement rebelle avait annoncé leur disponibilité à négocier et dialoguer avec le gouvernement congolais pour un règlement pacifique du conflit.

Une option, sans nulle doute, boudée par Kinshasa qui continuait à  attaquer les positions rebelles.

 Vers un dialogue avec le M23?

Parti à Nairobi au Kenya pour la signature du traité d’adhésion de la République Démocratique du Congo à la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC), le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a eu une rencontre à huis clos, le 8 avril 2022, avec les présidents Paul Kagame, Yoweri Museveni et Uhuru Kenyatta.

A en croire certaines sources, bien que les sujets débattus lors de cette discussion ne soit communiqué au public, il était question de parler de la résurgence du M23 dans la partie Est de la RDC. D’autres sources sont allés même plus loin en évoquant une possibilité par les Chefs d’État de s’accorder sur le moyen de trouver une solution non militaire. Ce qui impliquerait l’organisation des discussions avec le M23.

Signalons que ces attaques de rebelles M23  dans le territoire de Rutshuru ont causé morts d’hommes et le  déplacement massif de plus au moins 45000 personnes. Certains ont traversé la frontière pour se réfugier en Ouganda voisin.

 PKTK