Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est entretenu avec la diaspora congolaise vivant en France, ce mercredi 1er Mai dans la salle Charenton à Paris.
Il était essentiellement question pour Félix- Tshisekedi de remercier cet électorat pour avoir majoritairement voté pour lui lors de l’élection présidentielle du 20 décembre dernier.

« J’avais promis de repasser partout où diaspora avait massivement voté pour moi pour vous dire merci. Je sais que beaucoup attendaient que vous votiez contre moi mais vous les avez démentis. Merci pour ça », a dit Félix Tshisekedi.
Dans la foulée, l’assistance présente dans la salle a lancé des cris, demandant au chef de l’Etat de changer la constitution du pays, pour lui laisser la latitude de présider longtemps que possible les rênes du pays.

Le Chef de l’État qui ne veut pas se voir collé le qualificatif de ” dictateur” estime que cette initiative doit être, au préalable, autorisée par le Parlement.

” Changer la Constitution ne relève pas de mon ressort. Il y a une procédure pour modifier la Constitution. Il faut aussi que le peuple, à travers ses représentants, autorise cela. Moi, je n’en ai pas le pouvoir. Ne faîtes pas de moi un dictateur “, a-t-il répondu à la foule.

Au cours de ce moment d’échange très interactif entre le président de la République et communauté congolaise vivant en France, la diaspora a également invité le garant de la constitution à faire arrêter « des voleurs », qui ne cessent de dilapider les fonds du contribuable congolais pour satisfaire leur propre intérêt.

Le chef de l’État Félix Tshisekedi brigue son second et dernier mandat à la tête de la République Démocratique du Congo. Conformément à la Constitution de la RDC, ce nouveau quinquennat de Félix Tshisekedi est le dernier et il ne peut plus se présenter comme candidat à la magistrature suprême. Au sein de la classe politique congolaise, la polémique sur une prétendue modification de la Constitution gagne peu à peu du terrain.

Cephas Kabamba