Le président Félix Tshisekedi a procédé à de nouvelles nominations à la tête de la Banque centrale du Congo, lundi 5 juillet. Du poste de gouverneur au le conseil d’administration, des nouvelles personnalités ont été remplacées.
La décision du président congolais n’est qu’une réponse à l’une des conditions du Fonds Monétaire internationale (FMI), avant le décaissement de 1,5 milliard de dollars, dans le cadre du programme de facilité de crédit élargi de trois ans en cours de discussion à Washington.
Il est donc clair que le départ de Déogratias Mutombo et d’Albert Yuma au conseil d’administration de la BCC ouvre la voie à l’approbation par les administrateurs du FMI de ce vaste programme attendu par Kinshasa. Objectif, soutenir les réserves de change et accompagner plusieurs réformes, dont celle de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Il faudrait rappeler que lors des négociations bouclées en mai dernier, l’institution de Bretton Woods avait déjà jugé la loi de finances 2021 réaliste, voire même la préfiguration budgétaire 2022, qui projette les recettes à quelque 8 milliards $.
Par ailleurs, le gouvernement a également répondu favorablement en publiant les contrats signés dans le cadre de la gestion du fonds covid-19 et ceux des ressources naturelles. Remplissant ainsi les autres conditions contenues dans la feuille de route.
Selon le Ministère des finances, le 1,5 milliard $ du FMI sera décaissé en 7 tranches. Ce après chaque justification de fonds et évaluation du programme.

Ukiabi