Le service de communication et d’information des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) a, à travers un communiqué rendu public ce mercredi 30 mars 2021, porté à la connaissance de l’opinion que les FARDC ont entrepris des contacts avec toutes les armées des pays voisins de manière à arrêter des stratégies appropriées pour résoudre une fois pour toutes l’épineuse question de l’insécurité dans la sous-région tel que le recommandent l’esprit et la lettre des accords d’Arusha.
D’après ce communiqué signé par le porte-parole des FARDC, le Général major Léon-Richard Kasonga Cibangu, ces contacts sont entrepris pour combattre de manière définitive toutes les forces négatives externes et locales œuvrant dans la sous-région.
« Dans cette perspective, les FARDC privilégient le renforcement de la coopération militaire, les concertations régulières entre les armées de la région ainsi que la mutualisation des efforts et de renseignement pour combattre avec efficacité et neutraliser de manière définitive tous les groupes armés notamment le mouvement terroriste ADF/MTM, les FDLR, les FNL et toutes les autres forces négatives externes et locales qui perturbent la paix dans notre sous-région. Les efforts ainsi conjugués par tout le monde visent l’intégration économique régionale dans un environnement sécurisé », renseigne le communiqué.
Le porte-parole des FARDC souligne que cette coopération existe déjà tant entre les FARDC et les Forces de Défense du Rwanda qu’entre les FARDC et les Forces de Défense de l’Ouganda ainsi qu’avec l’Angola et la République Centre Africaine. Dans un futur proche, la coopération va s’étendre à d’autres pays limitrophes afin d’éradiquer définitivement cette menace car la solution à ce problème doit être à la fois sous-régionale, régionale et internationale.
Et d’ajouter, qu’en septembre 2019, des rencontres tenues à Goma entre les armées ougandaises, rwandaises, burundaises, en présence de la MONUSCO, de l’AFRICOM et de la CIRGL, avaient à l’unanimité magnifié la mutualisation des renseignements pour permettre à chaque pays concerné par le terrorisme transfrontalier de traquer tous les hors la-loi, auteurs de l’insécurité dans la sous-région.
Pour le Général major Léon-Richard Kasonga Cibangu, c’est cette logique qui a guidé aussi les travaux de la dernière rencontre organisée il y a quelques jours à Kinshasa au cours de laquelle non la mutualisation de renseignement et des efforts a été réaffirmée mais aussi l’approche globale proposée comme ultime stratégie susceptible de mettre un terme à la menace incarnée par les groupes terroristes internationaux et leurs forces supplétives locales.
La rédaction