Le chef de l’Etat congolais, président en exercice de l’Union africaine, planche déjà sur le prochain sommet du G20, qui doit se tenir du 30 au 31 octobre à Rome. Voici le dispositif qu’il a discrètement mis en place.

Selon les informations de Jeune Afrique, Félix Tshisekedi a écrit le 20 janvier à Giuseppe Conte, alors président du Conseil des ministres italien, pour l’informer de la désignation de Christian Ileka Atoki, ex-ambassadeur de la RDC en France, comme son “sherpa”. Il devient à ce titre conseiller principal du chef de l’Etat congolais, chargé de préparer la participation de l’Union Africaine à cet évènement. L’ambassadeur itinérant Patrick Mpoyi Luabeya sera chargé de le seconder, en tant que “point focal”.

Cette équipe sera secondée par quatorze experts chargé de superviser un domaine précis, dont l’ancien Premier ministre Evariste Mabi Mulumba (relations académiques), la directrice générale de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité Sandrine Mubenga (électricité), le conseiller spécial en charge du numérique de Tshisekedi, Dominique Mugisha (numérique), la directrice générale adjointe de l’Office national de l’emploi Isabelle Ebambi Katalayi (travail) ou encore le négociateur principal de la RDC pour les conférences de l’ONU sur le climat, Tosi Mpanu Mpanu (environnement).

Félix Tshisekedi compte également participer aux événements institutionnels que va organiser le G20, comme le “Global health summit”, qui doit se tenir le 21 mai.

Le “sherpa” Christian Ileka Atoki avant démissionné de son poste de secrétaire général du ministère des affaires étrangères en février 2020 en raison notamment de divergences avec la ministre des Affaires étrangères Marie Ntumba Nzeza, au sujet du soutien de la RDC à la la Chine sur la région autonome de Xinjiang, lors de la 41ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU et à la troisième session de l’Assemblée générale de l’ONU.